Sam. 3 – Club libertin ?
Ça y est je suis en week-end, la semaine a été chargée de pleins de bonnes choses, tellement que je me suis effondrée dans mon cocon hier soir, rejoignant Morphée avant vingt et une heures. J’ai de la gratitude pour cette semaine qui s’écoule et ce qu’elle m’a apporté. Aussi, je pensais passer la semaine sans le voir…
Mais jeudi, il m’écrit des mots qui déclenchent mon excitation. Je me demande comment il fait ça, à moi plutôt froide de manière générale ! C’est comme s’il implantait du désir en moi. Il veut et va me voir aujourd’hui et il se trouve que c’est la seule après-midi de la semaine où je n’ai pas de rendez-vous. Chaude maintenant, j’arrange mentalement mon programme en reportant des tâches dans le week-end et convient qu’il m’est possible de libérer mon après-midi. Il veut mon corps et mon obéissance, me dit qu’il hésite à m’emmener à nouveau dans ce club libertin – où j’ai eu ma première et unique expérience de ce monde grâce à lui – ou, me donner rendez-vous à l’hôtel. Le plus difficile des deux étant évidemment le club libertin, ça l’amuse beaucoup plus, il opte donc pour cet endroit ; par contre, cette fois-ci, il me dominera publiquement. Je ne suis pas enchantée, je suis excitée à l’idée de le voir s’amuser et de lui faire plaisir, mais pas comme ça. Je n’aime pas être nue devant d’autres personnes. Je suis une belle femme avec un joli corps, je me sens déjà bouffée des yeux par moment dans la vraie vie, non, vraiment je n’aime pas ça. Je ne veux pas non plus qu’on m’approche, ni qu’on l’approche lui, d’autant plus que je le sais ouvert à ce genre de propositions. A plusieurs reprises, il m’a avoué fantasmer sur le fait de prendre une femme devant moi, je suis très possessive, l’idée me rebute.
Maintenant, quel est l’intérêt d’offrir ma soumission si c’est pour ne faire que ce que je veux ? M’interroger comme ça, me montre le conditionnement que crée chez moi ce jeu d’adulte de plus en plus sérieux.
De toute façon, il vient d’ajouter :
« – Tout ce que je veux entendre, c’est : « oui » ou « oui, Monsieur » si c’est quelque chose qu’il t’est difficile à faire.
– Oui, Monsieur.
– Bien, dis-moi maintenant que tu es excitée par mon programme.
– Je suis excitée (émoticône : nez de Pinocchio).
– Je vais te punir pour ça. »
Silence pendant quelques minutes. « Je veux que tu prennes la corde, le cadeau d’anniversaire, un sex toy, une robe bleue, pas de sous-vêtements, des talons hauts, rendez-vous au Novotel à 14 h 15. » Explosion de joie et d’excitation de mon côté, on ne va pas au club libertin ! Je suis tellement contente que je n’ai pas tout de suite l’appréhension qui me titille. Ce n’est que quelques minutes après que je réalise que je vais devoir encaisser la ou les punitions qui m’attendent et me mets à m’imaginer des scènes. Alors que ça devrait faire grandir mon désir, cela fait grandir ma peur et donc mon besoin de challenge. Ça me demande de prendre mon courage à deux mains et j’adore ça.
Niveau timing, c’est la course. Je quitte le bureau, passe aux toilettes mettre le collier – que je me dois maintenant d’emporter partout avec moi – et fonce chez moi pour me rafraîchir, préparer nos jouets, m’habiller comme ordonné et filer. C’est sans l’aide de mon dominant qui, à peine arrivée chez moi, se met à m’écrire. Je le vois en train de sourire en écrivant tout et rien pour me faire perdre du temps et arriver en retard. Je réponds depuis la douche, entre deux manipulations d’habillage, j’obéis quand il me demande de me placer des boules de geishas et pars sur les chapeaux de roue pour arriver à 14 h 14 à l’hôtel et le voir sortir de sa voiture tandis que je me gare. Il passe devant moi, sans me regarder. Je souris m’attendant à cette intention et conclus que je me dois d’attendre ses instructions. Effectivement, un message : « attends dans la voiture. » Lire la suite
waouhh j’adore 🙂
Merci Thomas !